Chroniques de ma vie (1935) by Stravinsky Igor

Chroniques de ma vie (1935) by Stravinsky Igor

Auteur:Stravinsky, Igor [Igor, Stravinsky]
La langue: fra
Format: epub
Éditeur: Denoël
Publié: 1934-12-31T16:00:00+00:00


APPENDICE

… depuis 1935

Cette précieuse réédition française des « Chroniques » ne pouvait venir mieux à propos en 1962, quatre-vingtième année d’Igor Strawinsky. Le texte autobiographique du compositeur que l’on a lu ici s’arrêtant à la fin de l’année 1934, d’autres écrits de sa main, ou propos tenus par lui et rédigés par son collaborateur Robert Craft, ont été publiés depuis : ils sont indiqués dans la bibliographie que l’on trouvera à la fin de ce livre ; tout lecteur qui veut prendre une juste connaissance de l’œuvre strawinskienne récente, ne peut mieux faire que se référer à ces écrits.

Nous parcourrons cependant ici brièvement la chronologie de l’œuvre du compositeur écrite depuis 1935 à ce jour (la composition d’orchestre, la durée, l’éditeur de chaque œuvre, sont indiqués dans le catalogue que l’on trouvera plus loin).

En 1935, Strawinsky écrit son CONCERTO POUR DEUX PIANOS SEULS, que l’on a jugé comme un des sommets du constructivisme abstrait. Pour ces deux claviers, une œuvre en noir et blanc : les eaux-fortes d’un grand peintre peuvent être plus belles que des toiles.

En 1936, c’est le ballet JEU DE CARTES : virtuosité, éclat orchestral, hommage-clin-d’œil à Rossini. La postérité jugera peut-être cette œuvre comme représentant le style galant de notre siècle.

En 1938, Strawinsky écrit un concerto de Chambre, « un brandebourgeois moderne », a-t-on dit : le DUMBARTON OAKS CONCERTO.

En 1940, la SYMPHONIE EN UT, commencée en France, est achevée aux États-Unis, à Beverley Hills, Californie, où Strawinsky s’installe et vivra désormais. Œuvre classique de forme, d’expression, d’esthétique. Sérénité, sagesse, le final splendide trouve une conclusion lente, mystique, en forme de choral. Cette même année est écrit le tango qui sera réorchestré en 1953 pour une formation proche de l’orchestre de jazz.

En 1941-1942, ce seront : les DANSES CONCERTANTES, premier ballet abstrait (sans argument) du compositeur, qui collabore à nouveau, après APOLLON (en 1928), avec le chorégraphe Balanchine ; une ré-harmonisation et orchestration de l’hymne américain STAR SPANGLED BANNER, la CIRCUS POLKA, pièce humoristique pour une présentation d’éléphants au Cirque Barnurn, et enfin les QUATRE PIECES À LA NORVEGIENNE pour orchestre.

L’ODE à la mémoire de Nathalie Koussevitsky, femme du chef d’orchestre Serge Koussevitsky, fondateur du Boston Symphony Orchestra et éditeur de Strawinsky, est écrite en 1943.

L’année suivante, les SCÈNES DE BALLET sont le deuxième ballet abstrait du compositeur, chorégraphié cette fois par A. Dolin ; la SONATE POUR DEUX PIANOS est un chef-d’œuvre d’intimité : écriture limpide et perfection formelle font penser aux Inventions de Bach ; enfin le SCHERZO À LA RUSSE pour le jazz symphonique de Paul Whiteman. Toujours en 1944, sur la demande d’un imprésario d’Hollywood qui projetait une œuvre collective en sept parties sur la création du monde, chaque partie confiée à un compositeur différent, Strawinsky écrit sa cantate BABEL. Enfin, c’est l’ÉLEGIE POUR ALTO.

En 1945, deux œuvres : un sommet, la symphonie EN TROIS MOUVEMENTS, un des quatre pôles où semble se ramasser l’œuvre strawinskienne (avec le Sacre, la Symphonie de Psaumes, et les Threni).

D’autre part, l’EBONY CONCERTO pour l’orchestre de



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